vendredi 25 juillet 2008

solo performance


'SÓ', SOLO OF SOSANA MARCELINO

Is located in a ceaseless return ticket between globality and the detail, “here " and " over there ", questions the identity, the relation with the spiritual heritage and the history of the dance.
'SÓ' for Sosana, ' Só' means “alone " in Portuguese.

This spectacle is the result of a work initiated by the choreographer since 1996. It fed from its experiments as a dancer choreographer, but also from the reflexions concerning its parts of repertory: Triptic in 2000, F6, espace habité into 2001, Le moment ou jamais into
2003. These spectacles and performances were related to the questions of dance and music, relations between improvisation and composition, the management of time and space, the account drawn from the history and the sociology of the dance, of the treatment of the voice (song, spoken voice, musical quality of the language).

Exploration of the past, of the heritage, report of the present, 'SÓ' is a meticulous selection of what, in the memories, is with-even to take life and make direction in a choreographic work. The part of affect is large in the treatment of the memory, and requires detachment and taken of distance. When the emotional can become choreographic tool and to be perceptible like artistic act.
What and how to transpose? Which elements language to use?
"What impressed always me and moved, the actors, musicians, singers and dancers in solo, able to transmit what they are, assuming their person until transcending it, when the need for being expressed on a scene becomes understandable for each one, when the taking risk is beyond the representation, when the close friend is revealed to us, brittlenesses just like performances, doubts and certitudes… "

In 'SÓ', the dancer is alone on the plate with its own body, without any other support that that of the light: scenic space is empty, the sound exists only in the use of the voice sung and spoken in Portuguese and into French, the costumes are transformed into accessories and are used for scenography (châle black, tutu white, black dress and pink). The Portuguese language is used for its
musical load and symbolic system. Not translated, it makes feel before rendering comprehensible, bringing even more the witness closer to the matter.

"Me... my parents were born overthere, me I was born here,
My sisters were born overthere, me I grew here, they too.
The dance was given to me enters here and over there,
Between superstitions, stories of witch and dream of tutu white
…SAUDADE...
A mixture of interdict, magic and fear and especially the inaccessible one.
What it remains: me in front of you"

biographie


Après une formation en danse classique au CNR de Nancy où elle obtient le DFE en 1985, elle s’oriente rapidement vers la danse contemporaine et enrichit sa formation auprès de Françoise Dupuy et Karin Waehner à l ’ IFEDEM, à Paris en 1992 puis à l’AID, àParis en 1995.
Son départ à l’Ile de la Réunion en 1993 marque le début de son travail de recherche sur l’écriture chorégraphique. Le premier volet du cycle trio de femmes est crée en collectif en 1994, Couleurs de femmes est le résultat d’une recherche sur l’identité.
De retour à Paris, elle obtient le DE en 1996 et décide son implantation en région Lorraine par la création de sa compagnie. Attachée à son travail entamé dans l’Océan Indien, elle crée le deuxième volet du cycle trio de femmes en collectif à Nancy en 1997, Soloma.
Le 6 mars 1997 marque le début de la collaboration avec le compositeur Cyril Thiébaut, ils développent ensemble une réflexion sur l’improvisation et les relations entre la musique et la danse, In Situ ; Ipso Facto.
En août 1998, commence le travail avec Susan Buirge sur les principes de l’improvisation et de la composition chorégraphique. Elle fait partie du groupe de recherche 2000.2003 au Centre de Recherche et Composition Chorégraphiques dirigé par Susan Buirge, à la Fondation Royaumont. Sa recherche porte sur les outils de la transposition chorégraphique des processus scientifiques existant dans les états de l’eau.
En janvier 2000, le Centre Chorégraphique National, Ballet de Lorraine lui propose une coproduction en accueil studio pour la création de Triptic, troisième volet du cycle trio de femmes dont elle signe la mise en scène et la chorégraphie (Aide au projet du Ministère de la Culture, CG 54, Conseil Régional de Lorraine).
En avril 2001, la compagnie est reçue en résidence de création à Neufchâteau pour la pièce F6, espace habité, pièce pour 6 danseurs (Aide au projet du Ministère de la Culture, CG 54, Conseil Régional de Lorraine). La résidence se poursuit jusqu’en 2003 avec un programme incluant création, diffusion du répertoire et sensibilisation : Intra Muros, création pluridisciplinaire danse, musique, vidéo ; Une journée pas comme les autres, création pour un établissement scolaire ; L’arbre de vie, installation plastique ; Un bal contemporain, création interactive.
Artiste associée au Centre Culturel Pablo Picasso, Scène Conventionnée Jeune Public entre 2001 et 2005. Elle reçoit le soutien de la DRAC pour le Service Educatif. Création d’un spectacle jeune public 1, 2, 3 pas à pas ; Danse à suivre, série de 7 performances ; Le moment ou jamais, création pour un acrobate, une conteuse et une danseuse ; Pelouse interdite, spectacle pour la petite enfance en partenariat avec le Théâtre du Paradis ; Conférences dansées, un cycle de 4 temps sur l’histoire de la danse.
Habilitée par la DRAC lorraine et l’Education Nationale, elle intervient depuis 1996 en milieu scolaire pour des Ateliers de Pratique Artistique ainsi que pour des formations pour les enseignants et les formateurs. Elle enseigne la danse à l’Université de Metz en section STAPS.
Elle chorégraphie Des-illusions, une collaboration avec Bruno Cohen, scénographe et metteur en scène associant les arts visuels, pièce programmée au Festival d’Avignon 2005 avec le Théâtre de la Manufacture et le soutien du Manège de Mons, Belgique.
Elle reçoit l’Aide à la Compagnie Chorégraphique du Ministère de la Culture en 2005 pour la création de son solo SÓ, où elle utilise le geste dansé, la voix parlée et chantée. Ce projet est soutenu par le Centre National de la Danse pour l’accueil studio et par la Fondation Calouste Gulbenkian (Portugal) qui lui permet de se produire à Paris en 2007 et d’éditer le livre de photos et textes franco-portugais.
En 2005 elle met en place le projet franco-allemand ‘Convergence, be-gegnungen’ avec Nancy 2005, Le Temps des Lumières en collaborant avec la Tanzkompanie Patricia Wolf & dancers de Karlsruhe, Allemagne.
Elle est reçue en accueil studio pour sa création Liaison hydrogène au CCN, Ballet de l’Opéra National du Rhin à Mulhouse en 2006. Ce travail de recherche se poursuit en 2007 avec quatre interprètes et un musicien sur pierres sonores.
Elle est invitée au Luxembourg en septembre 2007 pour créer Palimpseste dans le site du Giele Botter, dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale Européenne. Elle sera en résidence à Ars Numerica à Montbéliard à partir de janvier 2008 pour poursuivre la collaboration avec Bruno Cohen sur la réflexion autour du corps et de l’image. Elle sera invitée au Portugal en mai et novembre 2008 ainsi qu’en Pologne en septembre 2008 en tant que chorégraphe invitée pour le Grupa Tańca Współczesnego Politechniki Lubelskiej.